« C’était une bergère, se lèv’ de grand matin. Ell’ prend sa quenouillette et s’en va-t-au moulin. Frapp’ du pied dans la porte : – Ah ! dors-tu Mathurin ? – Ne dors ni ne sommeille, je fais moudre mon grain. Il la prend, il l’embrasse, la jette sur le grain. – Ah ! finis donc, dit-elle, tu m’enfarines bien. – Oh ! si je t’enfarine, je t’époussett’rai bien, avec mon époussette, la plus fin’ du moulin. Si je savais, dit-elle, je reviendrais demain, j’apport’rais de la miche et quatr’ bouteill’ de vin pour donner du courage au bon gars Mathurin, à engrosser les filles qui vont dans son moulin. » (D’après Coirault.)
Coupe Coirault :
2 FM 66 in
Rubrique Coirault : 21 - Larcins - Filles au moulin
Laforte :
Référence Laforte : I L 2 Titre Laforte : Meunier et la belle (Le) Coupe Laforte : 2 FM 66 in Rubrique Laforte : I - Chansons en laisse / L - Mésaventure
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(4 versions,
5 occurrences
)
Date de collecte : Avant 1976 Lieu de collecte :Haute-Bretagne
Incipit : C’est notre cuisinière / S’y lèv’ de grand matin Structure : 12 couplets de 2 vers avec ritournelle Type : Texte, Notation musicale Ouvrage :Orain (Adolphe), Chansons de la Haute-Bretagne,1902 Position dans l’ouvrage : p. 43-45, chant 11 Occurrence dans Coirault : oui Occurrence dans Laforte : oui (Version 55)
Incipit : C’est notre cuisinière / Qui s’ leva matin Structure : 10 couplets de 2 vers avec ritournelle Type : Texte Ouvrage :Revue des Traditions Populaires, 1886-1919 Position dans l’ouvrage : 1911 - Tome 26, p. 357-358, chant LIII Occurrence dans Coirault : non Occurrence dans Laforte : oui (Version 58)
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