« C’était une jeune fille voulant le mariage, son père, par sagesse, l’en a bien empêché’. La fille, par vengeance en a le cœur fâché. » Elle rencontre trois larrons à qui elle propose cent écus. « – C’est d’main la foire de Nantes, mon père va y aller, dedans ces verts bocages vous l’assassinerez. » Les brigands prennent l’argent mais épargnent le père qui leur remet ceinture et anneau d’or. Ils montrent ces objets à la fille comme preuve de leur acte. « Le soir, à la fraîcheur, la belle se promène, a rencontré son père, se jette à ses genoux. – Point de pardon qui fasse ! T’vas périr sur le coup. » (D’après Millien.)
Référence Laforte : II A 44 Titre Laforte : Assassin à gage (L’) Rubrique Laforte : II - Chansons strophiques / A - Chansons à caractère épique (ou tragique)